Le couple infernal a encore frappé ! Lui, diabolique, lance une facétie à la minute, Elle, déchaînée, tague tout azimut ! Imaginez un peu… La douce paix d’un foyer breton avec cheminée et parapluie intégrés, où chiens s’entendent avec chats (quand ils ne sont pas coursés par de sauvages Graines d’ADN), et pourtant… Dans cette douce complicité familiale, le clavier devient parfois objet de scène de ménage. Les Lolobobo ont inventé la guerre des blogs comme Danny DeVito a inventé la Guerre des Roses… Et là, c’est nous qui trinquons ! Il faut bien occuper leurs 360 jours de pluie bretonnes 🙂

Dans la famille Lolobobo, on a eu le mari et la femme ! Mauvaise pioche ! Donc, après avoir été taguée, harcelée, obligée, voici mes réponse à cette nouvelle chaine des Lolobobo : pourquoi et comment je blogue

1. Quand tu blogues, qu’est-ce qui t’inspire ? Des lectures, des situations de la vie quotidienne ?

Ce peut être aussi bien une phrase lue ou entendue, une situation vécue, mais souvent un brin d’humeur, une frustration ou au contraire une joie, une envie de partager, une envie de mettre mon grain de sel.

2. Qu’est-ce qui déclenche l’acte ?

L’acte ? (j’espère avoir bien compris de quoi elle voulait me faire parler…) Voyons… Chez moi il n’y a pas d’acte forcé, pas d’acte sans amour inspiration 😉 Mais surtout, ce qui déclenche l’acte c’est mon envie d’écrire… inlassablement… Le clavier qui me chatouille, une obsession qui me réveille, des mots qui s’alignent tous seuls au plafond (cohabitant avec l’araignée…).

3. A quels moments de la journée blogues-tu ? De quels endroits ?

Je ne maîtrise pas l’inspiration, intemporelle, elle arrive (ou pas) quand elle le veut bien… Je serais bien incapable de bloguer depuis mon téléphone, dans une salle d’attente, au boulot, mais cela m’est arrivé depuis ma voiture pour tuer une heure et demie d’attente. Sinon c’est toujours de chez moi.

4. Comment et où t’installes-tu ? Quel est ton environnement ?

Histoire de faire bisquer mes bretons préférés, en ce moment, c’est le matin, à la fraiche sur le transat. Ordi mini sur les genoux, verre de Pespi et Car en Sac à portée de mains… Sinon, souvent le canapé, parfois le lit, souvent en musique. Parfois en pyjama, sans prendre le temps de me doucher, sans écouter mes besoins vitaux (sauf celui du Kfé)…

5. Quels outils utilises-tu pour écrire (un traitement de texte ou directement dans ton éditeur de billets ?)

J’ai écrit une seule fois directement sur DotClear… un billet avec plein de liens… Et en me laissant porter de lien en lien justement, je ne suis revenue sur mon billet que 4 heures plus tard. Bouclage de l’édition. Et là, message sur fond blanc « temps d’exécution dépassé » J’aurai au moins appris que DotClear ne supporte pas les lents et que la sauvegarde automatique n’y existe pas… Depuis, je suis retournée à mes billets sous Word, corrigés et sauvegardés.

6. Fais-tu beaucoup de recherches ? Rédiges-tu beaucoup de brouillons ou d’articles que tu ne publies pas ?

J’ai pour habitude de ne parler que de choses que je maitrise sinon je me tais plutôt que de dire des bêtises. Mes recherches seront surtout là pour appuyer ou étayer mes affirmations (un chiffre, une stat, un auteur, une référence…) Je publie tout ce que j’écris, en revanche je n’écris pas tout ce que j’aimerais publier… Avant (comprenez « quand j’avais le temps ») je me payais même le luxe d’avoir du stock.

7. Écris-tu en prenant ton temps ou avec une certaine frénésie ?

Il m’est rarement possible d’écrire un billet d’une seule traite. La vie d’une maman, de surcroit ménagère de moins de 50 ans l’emporte souvent. Ctrl S est mon ami. De même je ne publie jamais un billet sans l’avoir laissé reposer. J’écris tellement naturellement, qu’une seconde relecture à froid n’est jamais inutile pour m’éviter des bourdes et pour sauver in extremis ma réputation 😉 En revanche, je ne modifie que des détails, le texte reste du premier jet.

Voilà ! Les travaux forcés sont terminés… Il me reste à taguer à mon tour 5 personnes… Ne me maudissez pas ! prenez-vous en au couple infernal des Lolobobo !